A l’époque où les arabes étaient chassés de l’Espagne, il était
gouverneur de Saquiet el Hamra (province de la cote occidentale du
Maroc).
Il jouissait auprès de son souverain, Hassan, d’une haute considération, due à ses éminentes qualités.
La guerre s’étant déclarée entre Tunis et le Maroc, Hassan se mit à la tête d’une puissante armée et envahit l’état tunisien par le sud. Mais il fut vaincu et tué, dés sa première rencontre avec les tribus de ce pays.
Sidi Nail avait suivi son maître en qualité de premier lieutenant. Il réunit les débris de l’armée et, au lieu de rentrer au Maroc où le successeur de Hassan ne manquerait pas de rejeter sur lui la faute de ce désastre et de le faire mourir, il se retira à Mendas, dans le Djebel Flita. Ses nombreux parents et amis, ne tardèrent pas à venir l’y rejoindre avec leurs femmes et leurs enfants.
Cependant, les yeux noirs de la partie féminine des immigrants allumèrent un violant incendie dans le cœur trop sensible des habitants du Djebel Flita. Un jour que Sidi Nail était venu les trouver pour traiter avec eux d’un achat de blé, ne voulurent lui en céder qu’en échange des femmes et des filles de ses frères et compagnons. Sidi Nail indigné, ordonna à son camp de faire ses préparatifs de départ, en s’écriant :
« La vie et la honte ici sont tellement abondantes, que tout mon regard ne saurait en mesurer l "étendue. L"éxistence pénible, mais honorable, du Boubiadha dans le sable, vaut mieux que Mendas et son blé » (Boubiada : petit lézard).
Sidi Nail suivit longtemps le direction du Sud. Il s’arrêta un instant à El-Atba, prés d’Ain Rich (prés des limites du cercle de Djelfa et de Bousaada). Les tribus installées avant lui dans cette contrée ne mirent aucune opposition à son établissement prés d’elles.
Sidi Nail se rendit ensuite dans les environs de Sour el-Ghozlane, à la recherche d’un pays plus riche. Il examinait la vallée de l’Oued El-Leham, lorsque la mort vint le frapper. Il fut enterré sur les bords de cette rivière, à l’endroit appelé depuis lors Hamadat Sidi Nail (plateaux pierreux de Sidi Nail)
Tradition Recueillie par F. de Villaret 1995 (Père Blanc)
Sidi Nail de son vrai nom Mohamed Ben Abdellah el-Kherchoufi, naquit à saqiet el-Hamra. Quand il fut en âge, il partit en quête de science, de sagesse et de fortune. Il arriva d’abord à Miliana où il se mit à l’école de Sidi Ahmed Ben youcef, homme vénéré qui jouissait d’un grand renom. Il y resta quelques années et fut un élève modèle. Finalement, le Cheikh voulut éprouver ses élèves et leur annonça que, sur une révélation particulière, il allait immoler ceux d’entre eux qui accepteraient de faire le sacrifice de leur personne.
La plupart des élèves s’esquivèrent. Il n’en resta que sept et le futur Sidi Nail fut de ceux-ci. Il s’en tira même mieux que les autres, et Si Ahmed lui donna sa bénédiction : « Tu seras saint et protecteur. Tes enfants auront le ciel comme couche et comme couvert. De visages doux, et de cœurs encore plus doux, ils mèneront les hommes comme on mène des moutons ».
La suite de quoi, Mohamed ben Abdellah fut surnommé Nail, parce qu’il avait « obtenu, Nala en arabe » cette bénédiction.
Les six autres ont laissé des descendants qu’on appelle les « Madabihs ».
Sidi Nail se rendit alors prés d’Alger où il vécut en solitaire. Sidi Ahmed ben Youssef le rappela et lui enjoignit d’aller vers le Sud « dans la montagne des ledmi et des mouflons, au pays des autruches et des gazelles ». Obéissant, Sidi Nail atteignit la région de Ain Rich.
On note qu’ayant beaucoup de visiteurs, il marqua sa tente de rouge pour éviter que ses voisins ne fussent importunés. C’est pour cela, depuis, les Ouled Nail ont une tente à bandes rouges.
Pendant ses dernières années Sidi nail se déplaça assez peu. On cite l’Oued Ech-Chair, l’Oued el-Leham, l’Oued M’sila, un endroit prés d’El Hamel, un autre à El Atef, sur les pentes du Djebel Zerga, les environs d’Ain Rich et d’Ain Melah.
Il est enterré en un lieu qu’on appelle « Jebbannat es-Sobyane » (Cimetière des petits enfants).
Ascendance de SIDI NAIL
Sidi Nail, souche des Ouled Nail, descendait de Moulay Idris el Kebir.
Ses quartiers de noblesse sont établis, avec une scrupuleuse exactitude, par la généalogie suivante, qui comprend celle du Prophète :
Généalogie établie par Achmawi 1678
Ahmed Nail fils d’Abd Allah, fils d’Omar, fils d’Irsoul , fils d’abd Essslam , fils de Mechih, fils de bou bakr , fils d’Ali, fils de horma , fils d’aissa , fils de Imlah , fils de merouan , fils de haydara, fils d’Ali, fils de Mohammed, fils d’Ahmed, fils d’Abdellah, fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de Hassan, fils de Hassan, fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed. fils d’abd allah , fils de hachem , fils d’abdmounaf , fils de kecei , fils de kab , fils de merra , fils de kab , fils de sonei , fils de medleb , fils de fihr , fils de malek , fils de nadir , fils de kenane , fils de khezima , fils de medraka , fils d’el-ias , fils de mader , fils d’azer fils de meàd , fils d’adnane .
Généalogie établie par Arnaud 1872
Mohamed Nail fils d’Abd Allah , fils de Abou leith , fils d’abd Elkrim, fils de ben amer , fils de mohammed, fils d’ali , fils d’abd Essslam , fils de bou bakr , fils de haroua , fils d’aissa , fils de salem , fils de merouan , fils de haydara , fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de mohammed , fils d’el hoceine , fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed.
Généalogie établie par l’Imam Messaoudi Si Atya 1980
Mohamed Nail fils d’Abd Allah , fils d’Allal, fils de Moussa , fils d’abd Essalam, fils de Ahmed, fils d’allal , fils d’abd Essslam , fils de Mechih, fils de bou bakr , fils d’Ali, fils de horma , fils d’aissa , fils de sellam , fils de mezouar , fils de haydara ,fils de Mohammed, fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de Hassan, fils de Hassan, fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed
Il jouissait auprès de son souverain, Hassan, d’une haute considération, due à ses éminentes qualités.
La guerre s’étant déclarée entre Tunis et le Maroc, Hassan se mit à la tête d’une puissante armée et envahit l’état tunisien par le sud. Mais il fut vaincu et tué, dés sa première rencontre avec les tribus de ce pays.
Sidi Nail avait suivi son maître en qualité de premier lieutenant. Il réunit les débris de l’armée et, au lieu de rentrer au Maroc où le successeur de Hassan ne manquerait pas de rejeter sur lui la faute de ce désastre et de le faire mourir, il se retira à Mendas, dans le Djebel Flita. Ses nombreux parents et amis, ne tardèrent pas à venir l’y rejoindre avec leurs femmes et leurs enfants.
Cependant, les yeux noirs de la partie féminine des immigrants allumèrent un violant incendie dans le cœur trop sensible des habitants du Djebel Flita. Un jour que Sidi Nail était venu les trouver pour traiter avec eux d’un achat de blé, ne voulurent lui en céder qu’en échange des femmes et des filles de ses frères et compagnons. Sidi Nail indigné, ordonna à son camp de faire ses préparatifs de départ, en s’écriant :
« La vie et la honte ici sont tellement abondantes, que tout mon regard ne saurait en mesurer l "étendue. L"éxistence pénible, mais honorable, du Boubiadha dans le sable, vaut mieux que Mendas et son blé » (Boubiada : petit lézard).
Sidi Nail suivit longtemps le direction du Sud. Il s’arrêta un instant à El-Atba, prés d’Ain Rich (prés des limites du cercle de Djelfa et de Bousaada). Les tribus installées avant lui dans cette contrée ne mirent aucune opposition à son établissement prés d’elles.
Sidi Nail se rendit ensuite dans les environs de Sour el-Ghozlane, à la recherche d’un pays plus riche. Il examinait la vallée de l’Oued El-Leham, lorsque la mort vint le frapper. Il fut enterré sur les bords de cette rivière, à l’endroit appelé depuis lors Hamadat Sidi Nail (plateaux pierreux de Sidi Nail)
Tradition Recueillie par F. de Villaret 1995 (Père Blanc)
Sidi Nail de son vrai nom Mohamed Ben Abdellah el-Kherchoufi, naquit à saqiet el-Hamra. Quand il fut en âge, il partit en quête de science, de sagesse et de fortune. Il arriva d’abord à Miliana où il se mit à l’école de Sidi Ahmed Ben youcef, homme vénéré qui jouissait d’un grand renom. Il y resta quelques années et fut un élève modèle. Finalement, le Cheikh voulut éprouver ses élèves et leur annonça que, sur une révélation particulière, il allait immoler ceux d’entre eux qui accepteraient de faire le sacrifice de leur personne.
La plupart des élèves s’esquivèrent. Il n’en resta que sept et le futur Sidi Nail fut de ceux-ci. Il s’en tira même mieux que les autres, et Si Ahmed lui donna sa bénédiction : « Tu seras saint et protecteur. Tes enfants auront le ciel comme couche et comme couvert. De visages doux, et de cœurs encore plus doux, ils mèneront les hommes comme on mène des moutons ».
La suite de quoi, Mohamed ben Abdellah fut surnommé Nail, parce qu’il avait « obtenu, Nala en arabe » cette bénédiction.
Les six autres ont laissé des descendants qu’on appelle les « Madabihs ».
Sidi Nail se rendit alors prés d’Alger où il vécut en solitaire. Sidi Ahmed ben Youssef le rappela et lui enjoignit d’aller vers le Sud « dans la montagne des ledmi et des mouflons, au pays des autruches et des gazelles ». Obéissant, Sidi Nail atteignit la région de Ain Rich.
On note qu’ayant beaucoup de visiteurs, il marqua sa tente de rouge pour éviter que ses voisins ne fussent importunés. C’est pour cela, depuis, les Ouled Nail ont une tente à bandes rouges.
Pendant ses dernières années Sidi nail se déplaça assez peu. On cite l’Oued Ech-Chair, l’Oued el-Leham, l’Oued M’sila, un endroit prés d’El Hamel, un autre à El Atef, sur les pentes du Djebel Zerga, les environs d’Ain Rich et d’Ain Melah.
Il est enterré en un lieu qu’on appelle « Jebbannat es-Sobyane » (Cimetière des petits enfants).
Ascendance de SIDI NAIL
Sidi Nail, souche des Ouled Nail, descendait de Moulay Idris el Kebir.
Ses quartiers de noblesse sont établis, avec une scrupuleuse exactitude, par la généalogie suivante, qui comprend celle du Prophète :
Généalogie établie par Achmawi 1678
Ahmed Nail fils d’Abd Allah, fils d’Omar, fils d’Irsoul , fils d’abd Essslam , fils de Mechih, fils de bou bakr , fils d’Ali, fils de horma , fils d’aissa , fils de Imlah , fils de merouan , fils de haydara, fils d’Ali, fils de Mohammed, fils d’Ahmed, fils d’Abdellah, fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de Hassan, fils de Hassan, fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed. fils d’abd allah , fils de hachem , fils d’abdmounaf , fils de kecei , fils de kab , fils de merra , fils de kab , fils de sonei , fils de medleb , fils de fihr , fils de malek , fils de nadir , fils de kenane , fils de khezima , fils de medraka , fils d’el-ias , fils de mader , fils d’azer fils de meàd , fils d’adnane .
Généalogie établie par Arnaud 1872
Mohamed Nail fils d’Abd Allah , fils de Abou leith , fils d’abd Elkrim, fils de ben amer , fils de mohammed, fils d’ali , fils d’abd Essslam , fils de bou bakr , fils de haroua , fils d’aissa , fils de salem , fils de merouan , fils de haydara , fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de mohammed , fils d’el hoceine , fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed.
Généalogie établie par l’Imam Messaoudi Si Atya 1980
Mohamed Nail fils d’Abd Allah , fils d’Allal, fils de Moussa , fils d’abd Essalam, fils de Ahmed, fils d’allal , fils d’abd Essslam , fils de Mechih, fils de bou bakr , fils d’Ali, fils de horma , fils d’aissa , fils de sellam , fils de mezouar , fils de haydara ,fils de Mohammed, fils de moulai idris II , fils de moulai idris 1er , fils d’abd allah , fils de Hassan, fils de Hassan, fils de Seyd Ali , fils de fatma fille du prophète Mohamed
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